Resumé :
Nous avions à peine vingt ans, et nous rêvions
juste de liberté." Ce rêve, la bande d’Hugo va l’exaucer en fuyant la
petite ville de Providence pour traverser le pays à moto. Ensemble, ils vont
former un clan où l’indépendance et l’amitié règnent en maîtres. Ensemble ils
vont, pour le meilleur et pour le pire, découvrir que la liberté se paye cher.
Nous rêvions juste de liberté réussit le tour
de force d’être à la fois un roman initiatique, une fable sur l’amitié en même
temps que le récit d’une aventure. Avec ce livre d’un nouveau genre, Henri
Lœvenbruck met toute la vitalité de son écriture au service de ce road movie
fraternel et exalté.
Mon avis :
En cette presque fin d’année, il est un de mes
coups de cœur. Je suis partie sur les routes avec eux, avec cette petite bande
de jeune qui grossit au fur et à mesure de leur voyage. Combien d’entre nous
avons rêver de tout plaquer et de partir comme ça sur les routes au gré du
vent. De devenir libre ! J'avoue je crois l'aventure m'aurait plu (enfin sauf le camping sauvage peut-être 😀)
A travers les grandes contrées américaines, à
moto, cheveux au vent, on nous raconte l’histoire d’une jeunesse « intemporel »,
ses espoirs, ses déceptions, sa violence.
Ce livre parle d’amitié, de trahison, d’abandon
familiale, de deuil, de la perte d’un enfant, mais aussi d’un certain code d’honneur,
du monde des motards.
Le style de l’auteur, ce franc-parler, haut en
couleur, nous embarque forcément. D’ailleurs depuis une semaine que je l’ai lu,
je n’arrive pas à mettre le mot pour définir le style la manière, une espèce de
titi parisien, qui met justement de l’ampleur.
La fin m’a laissé toute retournée, les larmes
ont coulé (je suis assez émotive j’avoue 😊), le personnage principale Hugo est tellement attachant que cette fin m’a
révolté.
Époustouflant mais chut … Je vous laisse le découvrir.
Henri
Loevenbruck :
Né à Paris en 1972, Henri Lœvenbruck est écrivain,
parolier et scénariste. Auteur de thrillers et de romans d'aventures, il est
traduit dans plus de quinze langues. Après le bac, hésitant entre la musique et
la littérature, il tente d’allier ses deux passions : la semaine, il étudie en
khâgne au lycée Chaptal et le week-end il se défoule en concert ou en studio
avec de nombreux musiciens. Après avoir étudié la littérature américaine et
anglaise à la Sorbonne, l’heure du service national venue, il fait une
objection de conscience et passe 17 mois comme maquettiste aux Éditions
Francophones d’Amnesty International, il épouse d'ailleurs une Anglaise, puis
il part vivre en Angleterre, près de Canterbury, où il enseigne le français
dans un collège. De retour en France, il exerce divers métiers, de barman à
web-designer en passant par professeur d’anglais, avant de se diriger vers le
journalisme littéraire. Après quelques pas dans le journalisme et la musique
(il chantait et jouait de l’orgue Hammond dans divers groupes de rock
parisiens), au milieu des années 90, il fonde Science-Fiction Magazine avec
Alain Névant, un ami d'enfance.
Après être resté rédacteur-en-chef de ce titre de
1996 à 2000, il publie son premier roman en 1998 aux éditions Baleine, sous le
pseudonyme de Philippe Machine. Il décide ensuite de se consacrer pleinement à
l'écriture.
Il publie alors deux trilogies de Fantasy, "La
Moïra" (2001-2002) et "Gallica" (2004), lesquelles rencontrent
un succès inédit pour un auteur français ("La Moïra" dépasse en
France les 300 000 exemplaires, toutes éditions confondues, et les droits sont
vendus dans 11 pays).
Suivront de nombreux thrillers aux éditions
Flammarion ("Le Syndrome Copernic", 2007, "Le Rasoir
d’Ockham", 2008…) qui lui vaudront d’être qualifié par le Nouvel
Observateur de "nouveau maître du thriller français".
Auteur-compositeur-interprète, il écrit des
chansons pour lui-même et pour d'autres artistes français. De 2013 à 2015, il
rejoint le groupe de rock Freelers.
Membre fondateur du collectif d'artistes La Ligue
de l'Imaginaire, en juillet 2011, il est nommé Chevalier de l'Ordre des Arts et
des Lettres.
En 2015, son roman
"Nous rêvions juste de Liberté", salué par la critique, est en cours
d'adaptation pour le cinéma.
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